La capitale de la BD accueille depuis deux ans le seul ESAT (Établissement d’aide par le travail) image-arts graphique de France, appelé à s’agrandir.
Depuis deux ans maintenant, Frédéric Coulaud, 35 ans, graphiste, rejoint tous les matins, l’Atelier du Marquis, qui réunit une petite quinzaine d’auteurs de bande dessinée à Angoulême. Ses pas, à lui, ont le goût de la victoire. Le jeune homme, qui souffre d’un léger handicap intellectuel, fait en effet partie du premier ESAT (Établissement d’aide par le travail) mention image et arts graphiques de France, lancé il y a deux ans à l’initiative de Mireille Malot, créatrice du prix Hippocampe (« Sud Ouest » du 9 janvier 2014). Les ESAT ont succédé aux anciens Centres d’aide par le travail (CAT), et celui-ci fait partie de l’Esat de Magnac qui accueille 65 personnes. « J’avais déjà travaillé dans un ESAT comme menuisier. Ici, je peux vivre du dessin, ma passion, c’est différent. Je suis content car j’ai plus confiance en moi, je suis même allé voir des clients.